Juin-juillet 2012, Le Ladakh, de 3500 m à 5600m
Quel étrange et austère paysage! Des montagnes de roches grises, marrons, ocres ou jaunes, sur fond de hautes montagnes ( la chaîne himalayenne) aux neiges éternelles.
Comment des êtres humains, avec les mêmes petits poumons que vous et moi , sont venus s'installer dans un milieu aussi austère, où la sentation du manque d'air est continuelle, tel le petit poisson qui a fait un saut trop haut et qui se retrouve hors de son bocal ? Finalement l'adaptation aux hauteurs se fait et nous arrivons à grimper jusqu' aux monatères, car évidemment les monatères sont en haut de pitons rocheux, mais c'est esthétique et cela fait de belles photos.
Nous avons donc écumé les monastères de la région jusqu'à ce que Xavier nous dise ras le monastère, de même qu'à une époque il avait dit ras le stupa, ou ras le boudha. Je crois qu' il ne faudra pas que j'abuse de musées avec lui dans notre nouvelle vie!
Deux excursions où nous avons cru terminer notre passionnante vie dans le ravin! Il faut 5h pour faire 100 km, sur des pistes étroites et vertigineuses avec des nids d'éléphants (suivant une expression cambodgienne). Les croisements avec les camions sont hasardeux. Beaucoup d'hommes et de femmes travaillent dans la taille et le transport de pierres pour essayer de maintenir une route, mais ainsi ils bloquent la circulation.
Heureusement notre ami Benoit qui a eu la gentillesse et l'extrême courage de nous rejoindre, a un art de négocier avec les cantonniers, ce qui nous ouvre la voie sans trop d attente.
Sur la route de la Nubra Valley, nous avons aussi rencontré beaucoup de motards, c'est un trip moto très recherché. Nous avons logé dans des campements de luxe (lits et douche) dans un environnement de hautes montagnes sublimes. Et rencontré des ladakhiens avec de curieux petits chapeaux, avec des habits traditionnels, mais aussi des enfants en uniforme qui allaient à l'école.
Quel étrange et austère paysage! Des montagnes de roches grises, marrons, ocres ou jaunes, sur fond de hautes montagnes ( la chaîne himalayenne) aux neiges éternelles.
Comment des êtres humains, avec les mêmes petits poumons que vous et moi , sont venus s'installer dans un milieu aussi austère, où la sentation du manque d'air est continuelle, tel le petit poisson qui a fait un saut trop haut et qui se retrouve hors de son bocal ? Finalement l'adaptation aux hauteurs se fait et nous arrivons à grimper jusqu' aux monatères, car évidemment les monatères sont en haut de pitons rocheux, mais c'est esthétique et cela fait de belles photos.
Nous avons donc écumé les monastères de la région jusqu'à ce que Xavier nous dise ras le monastère, de même qu'à une époque il avait dit ras le stupa, ou ras le boudha. Je crois qu' il ne faudra pas que j'abuse de musées avec lui dans notre nouvelle vie!
Deux excursions où nous avons cru terminer notre passionnante vie dans le ravin! Il faut 5h pour faire 100 km, sur des pistes étroites et vertigineuses avec des nids d'éléphants (suivant une expression cambodgienne). Les croisements avec les camions sont hasardeux. Beaucoup d'hommes et de femmes travaillent dans la taille et le transport de pierres pour essayer de maintenir une route, mais ainsi ils bloquent la circulation.
Heureusement notre ami Benoit qui a eu la gentillesse et l'extrême courage de nous rejoindre, a un art de négocier avec les cantonniers, ce qui nous ouvre la voie sans trop d attente.
Sur la route de la Nubra Valley, nous avons aussi rencontré beaucoup de motards, c'est un trip moto très recherché. Nous avons logé dans des campements de luxe (lits et douche) dans un environnement de hautes montagnes sublimes. Et rencontré des ladakhiens avec de curieux petits chapeaux, avec des habits traditionnels, mais aussi des enfants en uniforme qui allaient à l'école.
petit ecolier avec un leger strabisme |
L'évènement le plus incroyable et non prévu au programme, a été le festival annuel du monastère d'Hemis, une fête religieuse très importante pour les indiens.
De longues prières, accompagnés d'une musique lancinante, puis la fête avec les danses d' hommes en costumes bigarrés, et masqués.
Ils dansent d'une façon saccadée et comique. C'est vraiment bizarre. Sur leur costume il y a une tête de mort, et les masques représentent des monstres grotesques.
Nous avons rencontré une jeune femme Nelly, diplomée en restauration d'art qui travaille depuis de nombreuses années à restaurer des Tankas (tableaux religieux avec des dessins très fins en tissu, du 11eme au 16eme siecle).
Nous avons donc eu le privilege d'admirer des tankas très anciens qu'elle nous a présentés.
Je crois que, dans notre nouvelle vie , nous allons aussi nous plonger dans des livres sur la culture ladakhienne, car nous souffrons d'une grande ignorance sur ce sujet (et sur tant d'autres, merci, je ne vous le fais pas dire!!).
Je rappelle aussi a ceux qui se sentiront concernés qu'une vie passionnante peut être d'aller faire ses courses à Monoprix, ou de discuter avec sa voisine !!!
Enormes bises
Nous sommes un peu émus a l'idée de rentrer dans 3 jours.
Véronique et Xavier (qui commence très sérieusement à saturer)
bon retour parmi nous!! Certes Monoprix peut être un endroit dépaysant, mais coupe moins le souffle (au sens propre et au sens figuré) que cette excursion au Ladakh...
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