mardi 10 juillet 2012

C'est fini !

Xavier au clavier, Nous sommes à Londres, en attente de notre vol pour Paris La boucle est bouclée ! On a eu de la chance car on n'a pas perdu de valise (reste un vol !), on n'a pas été malade, on n'a pas été victimes de terroristes, ni de grèves, ni de catastrophes naturelles, ni de pannes ni d'accident de voiture (28.000 km quand même) et à part le vol d'une montre à trois sous, on ne nous a rien dérobé non plus... Nous sommes très heureux de ces 9 mois et quelques passés ensemble après presque 3 années à mi-temps. C'est sur, on voyagera encore, mais moins longtemps. Merci à vous tous qui nous avez suivi, encouragé et parfois commenté. A bientôt cette fois au téléphone (Vero 06 16 10 58 31 - Xavier 06 59 07 55 10)

dimanche 8 juillet 2012

Juillet 2012, derniere etape et pas la moindre, le Tamil Nadu



Juillet 2012, dernière étape et pas la moindre, Inde, le Tamil Nadu




 Jusqu'à notre venue ici, nous n'avions jamais entendu parler du Tamil Nadu, donc vous êtes complétement excusés si vous êtes dans le même cas. Et pourtant c'est une région très intéressante, avec de beaux temples (même Xavier, malgrê une légère overdose, avoue que les temples de Chidambara, de Gangaikondacholapuram - là, je fais ma maline à vous citer un nom pareil mais je suis incapable de le retenir! - et de Gingee sont magnifiques)

 Nous avons assisté à des rites religieux improbables (comme disent les jeuns), Des adultes et des enfants aux cranes rasés, se faisant recouvrir la tête de cendres, un groupe d'hommes à la coiffure semi-rasée, vétus d'un pagne blanc, répétant les mêmes mots et versant un drole de liquide dans du feu, plein de fidèles qui prient avec ferveur. Personne n'a fait attention à nous , ce qui était très bien, sauf un jeune marié qui a absolument voulu que nous soyons sur sa photo de mariage. Nous allons donc trôner sur le haut d'une cheminée dans un intérieur indien!





 Nos gites sont très variés :  Le haut de la maison du cousin d'un ex pêcheur dans un petit village de pêcheurs,  une maison coloniale de charme, avec de magnifiques meubles, dans le coeur de Pondichery,  une chambre spartiate dans le Gandhi Rural Rehabilitation Center, dans un village paumé (comme l 'indique le terme rural).

notre chambre a l etage


la guest house a Pondichery

notre cellule au GRRC


Nous avons été accueilli par Palani l'ex pêcheur, qui est devenu conducteur de tuk-tuk, loueur d'une chambre d'hôtes et vendeur d'artisanat. Le tsunami de 2004 l'a grièvement blessé, et il a du tout vendre pour pouvoir se faire soigner. Il ne peut plus aller pêcher, mais il est courageux et a su développer d'autres capacités. Sa femme, Wali, et ses deux enfants, un garçon de 12 ans et une fille de 8 ans ont été extrêmement chaleureux. J'ai même fait un cours de géographie aux enfants (c 'est mon âme de prof qui est ressortie !).



petite ecoliere sage


et faisant le clown


Notre chambre donnait sur la mer et nous entendions le doux roulement des vagues. Nous avons assisté au départ des pêcheurs, pas évident de tirer leur grand bateau jusqu'à la mer, puis de passer les grosses vagues du bord. Wali nous a préparé des gambas et du poisson frit, une vraie merveille! Nous étions vraiment tristes de les quitter si vite.





 Et au GRRC, nous avons été accueilli par le directeur, qui nous a expliqué les différents programmes d'aide aux peronnes en difficulté. Ses activités couvrent 127 villages. 
Aide aux personnes handicapées physiques: appareillage, séances de rééducation.. 
Aide aux enfants handicapés moteurs pour suivre une scolarité normale. 
Aide aux personnes pauvres : démarches administratives pour obtenir pensions, gratuité des transports publics... 
Accueil de jours d'une trentaine d'enfants handicapés mentaux. Nous avons visité les différentes installations. C'est un travail d'une trentaine d'années admirable, même si les moyens sont limités. Les premiers enfants aidés sont adultes maintenant. La plupart sont marIés et ont un travail. Le directeur nous a offert un café dans le village, j'êtais la seule femme du bistro de la rue, et blanche en plus (en fait un peu tannée par le soleil). Mais aucun regard désagréable, et d'aimables saluts.
 Puis nous avons passe une tres agreable soiree chez lui, avec sa femme, mais qui ne dinait pas avec nous.

Dans le village, j ai vu les femmes preparer les repas (pendant que les hommes etaient au bistro dans la rue)
Sur les murs des maisons, il y a de droles de dessins
en fait ce sont des symboles representant les differents candidats a une election locale
ca serait chouette si au lieu d avoir les tronches de nos candidats, nous ayons de jolis dessins






dans 2 jours nous allons pouvoir laisser nos petits anges gardiens, joufflus, aux belles ailes de plumes blanches, prendre un peu de repos.

nous avons hyper mega envie de vous revoir
merci de nous avoir suivis dans notre periple
nous vous serrons tres fort dans nos bras ( d ailleurs vous devez le sentir)
veronique et xavier

Juin-juillet 2012, Le Ladakh de 3500 m a 5600 m

Juin-juillet 2012, Le Ladakh, de 3500 m à 5600m
Quel étrange et austère paysage! Des montagnes de roches grises, marrons, ocres ou jaunes, sur fond de hautes montagnes ( la chaîne himalayenne)  aux neiges éternelles.






Comment des êtres humains, avec les mêmes petits poumons que vous et moi , sont venus s'installer dans un milieu aussi austère, où la sentation du manque d'air est continuelle, tel le petit poisson qui a fait un saut trop haut et qui se retrouve hors de son bocal ? Finalement l'adaptation aux hauteurs se fait et nous arrivons à grimper jusqu' aux monatères, car évidemment les monatères sont en haut de pitons rocheux, mais c'est esthétique et cela fait de belles photos.


Nous avons donc écumé les monastères de la région jusqu'à ce que Xavier nous dise ras le monastère, de même qu'à une époque il avait dit ras le stupa, ou ras le boudha. Je crois qu' il ne faudra pas que j'abuse de musées avec lui dans notre nouvelle vie!
Deux excursions où nous avons cru terminer notre passionnante vie dans le ravin! Il faut 5h pour faire 100 km, sur des pistes étroites et vertigineuses avec des nids d'éléphants (suivant une expression cambodgienne). Les croisements avec les camions sont hasardeux. Beaucoup d'hommes et de femmes travaillent dans la taille et le transport de pierres pour essayer de maintenir une route, mais ainsi ils bloquent la circulation.


Heureusement notre ami Benoit qui a eu la gentillesse et l'extrême courage de nous rejoindre, a un art de négocier avec les cantonniers, ce qui nous ouvre la voie sans trop d attente.


Sur la route de la Nubra Valley, nous avons aussi rencontré beaucoup de motards, c'est un trip moto très recherché. Nous avons logé dans des campements de luxe (lits et douche) dans un environnement de hautes montagnes sublimes. Et rencontré  des ladakhiens avec de curieux petits chapeaux, avec des habits traditionnels, mais aussi des enfants en uniforme qui allaient à l'école.





petit ecolier avec un leger strabisme






L'évènement le plus incroyable et non prévu au programme, a été le festival annuel du monastère d'Hemis, une fête religieuse très importante pour les indiens. De longues prières, accompagnés d'une musique lancinante, puis la fête  avec les danses d' hommes en costumes bigarrés, et masqués. Ils dansent d'une façon saccadée et comique. C'est vraiment bizarre. Sur leur costume il y a une tête de mort, et les masques représentent des monstres grotesques.




 Nous avons rencontré une jeune femme Nelly, diplomée en restauration d'art qui travaille depuis de nombreuses années à restaurer des Tankas (tableaux religieux avec des dessins très fins en tissu, du 11eme au 16eme siecle). Nous avons donc eu le privilege d'admirer des tankas très anciens qu'elle nous a présentés.
 Je crois que, dans notre nouvelle vie , nous allons aussi nous plonger dans des livres sur la culture ladakhienne, car nous souffrons d'une grande ignorance sur ce sujet (et sur tant d'autres, merci, je ne vous le fais pas dire!!). 
Je rappelle aussi a ceux qui se sentiront concernés qu'une vie passionnante peut être d'aller faire ses courses à Monoprix, ou de discuter avec sa voisine !!!
 Enormes bises Nous sommes un peu émus a l'idée de rentrer dans 3 jours. 
Véronique et Xavier (qui commence très sérieusement à saturer)